Des spécialistes de l’industrie de la salubrité alimentaire ont partagé leurs pratiques exemplaires pour veiller à ce que les consommateurs mangent toujours d’excellents aliments salubres.
Par Randy Huffman, chef de la salubrité des aliments et de la durabilité
Le 24 octobre, les Aliments Maple Leaf était enchantée de coparrainer notre 12e Symposium annuel sur la salubrité alimentaire avec le Protein PACT du North American Meat Institute (NAMI). Nous sommes fiers de nous être engagés à bâtir et diriger une industrie alimentaire qui travaille ensemble, partageant nos pratiques exemplaires et l’éducation dans le secteur de la production alimentaire.
Le thème du symposium virtuel était « How Measurement, Management and Transparency Builds Long Term Trust Among Stakeholders » (« Comment la mesure, la gestion et la transparence favorisent la confiance à long terme chez les intervenants »). Il soulignait l’importance de la responsabilisation, de la transparence et de la confiance auprès des intervenants.
Nous tenons un Symposium sur la salubrité alimentaire chaque année depuis les événements tragiques qui ont eu lieu en août 2008, lorsque 23 Canadiens ont perdu la vie en raison de produits des Aliments Maple Leaf fabriqués à l’usine du chemin Bartor à Toronto. Depuis, nous nous sommes engagés à devenir un leader mondial de la salubrité alimentaire — en instruisant les autres au sein de l’industrie alimentaire sur l’amélioration de notre relation et la confiance qu’on nous porte au sein du groupe le plus important de tous : nos consommateurs.
Comment établir la confiance en matière de salubrité alimentaire
Notre conférencier principal était Stephen M.R. Covey, auteur et cofondateur de CoveyLink et FranklinCovey Global Trust Practice. Il a ouvert le symposium avec brio en offrant des aperçus essentiels en matière de confiance et de la raison pour laquelle il s’agit d’un outil aussi puissant à incorporer et élaborer dans toutes les relations.
« Je crois que la confiance est devenue la nouvelle monnaie de notre époque… Je crois aussi que c’est la monnaie de la salubrité alimentaire et de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, a affirmé Stephen. Nous pouvons mieux faire lorsque nous commençons par la confiance. »
Il a partagé ses trois grandes idées en la matière : 1. La confiance est un moteur économique et non seulement une vertu sociale; 2. La confiance est la première compétence de leadership nécessaire aujourd’hui et la monnaie de la salubrité alimentaire et des chaînes d’approvisionnement alimentaire; et 3. La confiance est une compétence qui s’apprend et c’est une chose que nous pouvons créer et faire grandir.
Après tout, « La confiance est le pivot d’un partenariat de collaboration, » disait Stephen, et c’est ce qui peut transformer n’importe quel groupe en une équipe dynamique.
Partage des pratiques exemplaires en salubrité alimentaire
J’ai été inspiré d’entendre parler les spécialistes en salubrité alimentaire Rebecca Marshall, directrice des systèmes de gestion de salubrité et qualité des aliments chez les Aliments Maple Leaf, Sharon Beals, dirigeante principale de la salubrité des aliments chez CTI Foods, Jeremiah Johnson, directeur de la conformité à la réglementation, la salubrité alimentaire et l’assainissement chez Hormel Foods, Steve Tsuyuki, directeur principal de l’assainissement de l’entreprise chez les Aliments Maple Leaf et John Weisgerber de Weisgerber Consulting.
En discutant du sujet des « Pratiques exemplaires du contrôle de la Listeria en Amérique du Nord » et de comment l’appliquer à d’autres domaines afin de créer de la valeur et de la confiance pour les intervenants, les conférenciers ont abordé le cours sur la salubrité alimentaire liée à la Listeria offert par NAMI et la valeur qu’il apporte à l’industrie de la production alimentaire.
« Nous avons tous le même objectif, la santé publique — c’est-à-dire de nous assurer de distribuer des aliments de qualité salubres et sains au public, a soutenu Sharon Beals, dirigeante principale de la salubrité des aliments chez CTI Foods. Je vois beaucoup plus de collaboration et d’ouverture d’esprit dans l’industrie… ensemble, nous sommes plus intelligents et c’est ainsi que nous nous améliorons. »
Mon collègue Steve, qui a vécu l’éclosion de listériose en 2008 chez Maple Leaf, a abordé le jeu « Chercher et détruire » (Seek and Destroy) qui a été développé dans le cadre du cours de formation en salubrité alimentaire. « Nous avons donné le jeu à chacun des présentateurs contre la promesse qu’à un moment donné, ils vont développer leur propre jeu basé sur leurs propres expériences. [Nous espérions qu’ils] partageraient [leurs résultats] avec nous et d’autres personnes qui ont participé à l’élaboration de ce jeu. »
Transparence au sein de la certification de salubrité alimentaire
La transparence est un autre aspect qui fait partie de la confiance de nos intervenants. C’est pourquoi nous avons invité Fabian Smith de Cargill, Andrew Clarke, directeur principal de l’assurance de la qualité chez Les Compagnies Loblaws limitée et David Rasmussen, directeur de la qualité chez The Kraft Heinz Company, afin de débattre le sujet du partage des résultats de la vérification de certification (IMSA/GFSI) avec le public.
Leurs perspectives et leurs connaissances nous ont inspiré parce que, comme l’a formulé Andrew, « Le partage de n’importe quelle sorte d’information avec votre client montre un degré de transparence et de confiance », ce que nous essayons toujours de réaliser.
David a ajouté que « Ce que la GFSI (IMSA) a de beau, c’est qu’il s’agit d’un endroit d’autorégulation dont l’industrie est le moteur. Je crois que nous nous trouvons sur un parcours pour établir cette confiance, ce qu’il reste à accomplir dans cet espace, à mon avis, et une partie de cela consiste à essayer de veiller à ce que nous ayons un système qui encourage la transparence. » Et cette transparence signifie, bien sûr, de partager le portrait complet et toutes les constatations que nous croisons.
Je suis fier de faire partie des Aliments Maple Leaf, où la transparence est un pilier principal de nos valeurs fondamentales à titre d’entreprise — pour chaque personne dans chaque partie de l’entreprise.
Il y a une force dans la collaboration avec Protein PACT
Dans notre séance finale de la journée, j’ai eu le plaisir d’animer le sujet de « Protein PACT », ce qui a souligné sa valeur et son mandat au sein de la salubrité des aliments.
En compagnie de Julie Anna Potts, présidente et directrice générale du North American Meat Institute (NAMI), Jim Snee, PDG de Hormel Foods et Michael McCain, président-directeur du conseil d’administration et chef de la direction des Aliments Maple Leaf, nous avons dévoilé pourquoi il existe une magie dans la collaboration au sein de l’industrie.
Julie a traité des visions et cibles ambitieuses de Protein PACT pour 2030 dans des domaines qui comprennent le bien-être animal, la main d’œuvre et les droits de la personne, la salubrité des aliments, la santé et le bien-être, ainsi que l’environnement. Elle a partagé d’impressionnantes statistiques, y compris que 82 % des établissements déclarants ont des plans de réduction des déchets d’emballages et 72 % des entreprises ont un programme complet de bien-être animal. Nous sommes fiers d’être du nombre chez Maple Leaf!
Notre chef de la direction, Michael McCain, a partagé les trois éléments qui sont liés à nos valeurs fondamentales et à notre culture au sein de notre propre entreprise.
Le premier est la responsabilisation : « Nous approprier même des choses dont nous ne sommes pas directement responsables, mais dont nous nous approprions néanmoins, » a souligné Michael. Le deuxième est l’orientation de l’action : « Nous n’allons pas nous contenter de parler d’une chose, nous allons la faire ». Et le troisième est la transparence : « Elle est centrale à la culture chez Maple Leaf et un attribut déterminant de qui nous sommes — je crois que nous avons essayé de la vivre. Il me semble que la transparence est l’une des sauces secrètes qui renforcent la confiance, c’est ce que nous avons essayé de vivre sur notre parcours. »
J’ai hâte au Symposium sur la salubrité alimentaire de l’an prochain, où j’espère que nous pourrons nous rencontrer en personne pour une journée d’apprentissage et de partage des connaissances au sein d’une industrie qui se soucie beaucoup de son personnel. En fin de compte, nous voulons que nos consommateurs savourent nos produits et le fassent chaque fois de manière sécuritaire.