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Le 14e Symposium annuel sur la salubrité alimentaire : explorer l’avenir de l’intelligence artificielle dans la fabrication de produits alimentaires

table ronde lors du quatorzième symposium annuel sur la salubrité des aliments des Aliments Maple Leaf

Des experts du secteur ont discuté de la façon dont l’intelligence artificielle peut être un catalyseur d’innovation pour produire des aliments plus sûrs.

Par Randy Huffman, directeur en chef de la salubrité alimentaire et de la durabilité

Le 22 octobre dernier a eu lieu notre 14e Symposium annuel sur la salubrité alimentaire dans le cadre de notre engagement continu à fournir des aliments sains à tous les Canadiens. Cette journée a été riche en échange de connaissances entre les experts du secteur alimentaire, et j’ai été ravi de voir l’enthousiasme des invités.

Cette année, le thème du symposium était L’IA : le catalyseur de l’avenir de la salubrité alimentaire. Des chefs de file et des spécialistes ont discuté du rôle transformateur de l’intelligence artificielle (IA) dans l’amélioration de la salubrité alimentaire.

Saviez-vous que les Aliments Maple Leaf a pris six engagements envers la planète, les animaux et les personnes? Deux de ces engagements concernent nos aliments : nous nous engageons à fournir des aliments sûrs et de bons aliments, des enjeux qui nous tiennent réellement à cœur! C’est pourquoi notre Symposium annuel sur la salubrité alimentaire fait partie intégrante de notre culture. Voici les sujets que nous avons abordés à l’occasion du symposium.

Explorer l’évolution de l’IA dans le secteur alimentaire

C’était un honneur de commencer la journée par quelques présentations soulignant notre immense engagement à produire chaque jour des aliments sûrs, et d’échanger nos connaissances les uns avec les autres. J’ai ensuite passé le micro à mon collègue Andreas Liris, dirigeant principal, Technologie et information.

Andreas a abordé l’une de nos huit valeurs de leadership en rapport avec l’IA : « Nous abordons l’IA avec une curiosité intense, en comprenant à la fois ses possibilités et ses limites. L’IA offre de nouvelles occasions dans notre entreprise, de l’amélioration du rendement aux assistants virtuels, et il est essentiel de comprendre ce qu’elle peut faire pour nous. La promesse de l’IA est formidable, mais nous devons investir judicieusement et tirer parti des technologies appropriées pour améliorer les normes de salubrité alimentaire et stimuler la croissance à long terme. »

J’ai été heureux d’accueillir Curtis Frank, notre président et chef de la direction, qui partageait ces sentiments. « L’IA et la salubrité alimentaire sont étroitement liées, et nous commençons tout juste à comprendre la façon dont l’IA transforme nos activités, a expliqué Curtis. Notre profond engagement envers la salubrité alimentaire est ancré dans notre histoire et dans notre promesse en matière de salubrité alimentaire, ainsi que dans la façon dont nous assumons nos responsabilités en la matière et continuons d’établir les normes les plus élevées. Cette responsabilité ne relève pas d’un seul service; elle appartient à chacun. Nous devons constamment poursuivre nos efforts pour fournir des aliments sains et nutritifs, et utiliser l’IA pour bâtir un système alimentaire plus sûr et plus durable. »

Cette année, nous avons eu le plaisir d’accueillir le conférencier d’honneur, Nihar Dalmia, associé au sein d’Omnia AI chez Deloitte. Nihar a parlé de l’évolution de l’IA, en soulignant que le secteur alimentaire se trouve dans un moment charnière. Il a mis l’accent sur le fait que nous sommes à l’aube d’une révolution de l’IA : « Nous sommes passés des outils d’IA destinés aux scientifiques et aux grandes entreprises à l’IA pour tous. Il est essentiel de comprendre le potentiel de l’IA et de découvrir en quoi elle peut être utile aux entreprises. L’emballage intelligent, la robotique fondée sur l’IA et les solutions personnalisées de salubrité alimentaire sont les tendances que nous observons. L’étape suivante, à mesure que les organisations développent des initiatives d’IA, est de naviguer dans le changement technologique et de permettre aux agents d’IA de façonner les organisations à l’aide de pratiques d’IA exhaustives et responsables. »

Des entrepreneurs présentent leurs innovations relatives à la salubrité alimentaire lors d’une séance de type Dans l’œil du dragon

Notre première table ronde de la journée, intitulée « From Theory to Practice: AI’s Impact on Food Safety » (de la théorie à la pratique : l’incidence de l’IA sur la salubrité alimentaire), a rassemblé Conor Cahil, chef, Science et innovation à Dawn Farms Foods, et James Doyle, directeur, Comptes mondiaux à Crème Global. Ils ont mené une conversation stimulante qui a mis en évidence l’importance de l’acquisition de données précises, de l’optimisation des processus et de la manière dont l’IA renforce la durabilité à long terme et la sécurité des consommateurs.

Conor a présenté des exemples d’études de cas tirés de l’approche médicolégale de Dawn Farms Foods en matière de salubrité des aliments, qui utilise l’IA pour améliorer les contrôles d’étiquetage, la surveillance de la qualité, la formation intuitive et la détection prédictive. Son dernier conseil en matière de technologie d’IA est le suivant : « Voyez grand, mais commencez à petite échelle. Jetez les bases et évoluez petit à petit. »

J’étais particulièrement enthousiaste à l’idée de participer à la séance « Food Safety Dragons’ Den » (dans l’œil du dragon : salubrité alimentaire) animée par mon collègue Spir Marinakis, vice-président, Salubrité alimentaire, qualité, services techniques et hygiène. Trois entrepreneurs ont pu transmettre la manière dont leurs entreprises de technologie développent des solutions novatrices en matière de salubrité alimentaire grâce à l’IA. Notre table ronde de « dragons » était composée de Dane Bernard, directeur général de Bold Bear Food Safety, et de Milos Dobranic, notre vice-président, Solutions d’information – Analyses et innovation.

La première entrepreneure était Olga Pawluczyk, cofondatrice et chef de la direction de P&P Optica. Elle a présenté une technologie automatisée d’inspection de la qualité et de la sécurité qui détecte les matériaux étrangers à l’aide de l’imagerie hyperspectrale. Cette technologie permet de voir les objets avec une précision de 90 % à 95 % et détecter des matériaux étrangers qui sont passés sous le radar, comme le bois et le plastique. Elle a même déjà trouvé un emballage de bonbon dans la production d’un produit à base de viande.

Harjeet Bajaj, président et chef de la direction de Savormetrics, a présenté Dr. SAM! Grâce à la puissance de l’IA, le robot conversationnel de la qualité Dr. SAM imite le système d’intelligence humaine. Il utilise l’analyse de données pour aider à prédire les rappels d’aliments et à fournir des pratiques exemplaires pour faire face aux éclosions.

Enfin, Lone Jespersen, titulaire d’un doctorat et directrice et fondatrice de Cultivate SA, a expliqué comment son entreprise utilise les progrès de l’IA pour éradiquer les maladies d’origine alimentaire. Elle a fait part de quelques statistiques intéressantes : 43 % des travailleurs de première ligne reçoivent rarement une formation et 37 % d’entre eux ne respectent pas les règles de salubrité alimentaire. C’est pourquoi son système Pulse change la donne. « Pulse met en relation les dirigeants et les travailleurs de première ligne selon les données recueillies auprès de l’équipe de première ligne, a déclaré Lone. Nous avons constaté une amélioration de 11 % de l’engagement des équipes de première ligne et de 17 % de l’engagement des superviseurs. »

L’avenir de l’IA dans la fabrication de produits alimentaires

Pour la séance de clôture, j’ai participé à la table ronde « Will AI Be a Catalyst for Food Safety » (l’IA sera-t-elle un catalyseur pour la salubrité alimentaire?). Animée par Andreas Liris, cette table ronde réunissait les conférenciers de la journée, notamment Dane Bernard, Conor Cahil et James Doyle.

Dans la même optique que les discussions de la journée, Dane a indiqué que, lorsqu’il s’agit d’IA, nous devrions commencer à petite échelle et nous fixer des objectifs. « Nous n’avons pas besoin de l’IA pour tout résoudre. Si vous n’avez pas de problème, n’essayez pas de le résoudre avec l’IA. Il faut se concentrer sur l’IA, trouver la valeur qu’elle apporte et ensuite y trouver d’autres utilisations. »

La table ronde a aussi mis en lumière la façon dont nous pourrions accorder une plus grande confiance dans l’IA, qui produit parfois des biais et des hallucinations. James a conseillé de mettre en place des mesures de protection qui remettront en question l’IA au cours du processus. Nous avons aussi abordé les mesures à prendre par les entreprises pour garantir des données plus précises afin d’améliorer la précision des processus.

C’était une excellente journée d’apprentissage et d’échanges, qui a souligné la nécessité pour les entreprises d’intégrer l’IA de façon responsable tout en exploitant son plein potentiel pour révolutionner les pratiques de salubrité alimentaire.

En continuant à s’adapter, à échanger les pratiques exemplaires et à maintenir notre engagement à prendre soin des personnes et de la planète, le secteur de l’alimentation voit son avenir devenir prometteur.