Comme invité spécial, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, a souligné la nécessité de renforcer les déterminants sociaux de la santé afin de réduire l’insécurité alimentaire et d’améliorer les résultats de santé
MISSISSAUGA, ON, le 17 oct. 2024 /CNW/ – À l’occasion de son symposium annuel, le Centre de Maple Leaf pour la sécurité alimentaire (le « Centre ») a réuni hier plus de 160 personnes issues des autorités gouvernementales, du secteur privé et de la société civile pour s’inspirer de spécialistes des programmes, de décideurs politiques, de leaders de la communauté et de chercheurs afin de réduire l’insécurité alimentaire au Canada.
Au Canada, près de 9 millions de personnes étaient en situation d’insécurité alimentaire en 2023, dont un enfant sur quatre. À Toronto, la fréquentation des banques alimentaires a atteint de nouveaux sommets, alors qu’une personne sur dix y a maintenant recours. Selon un récent rapport de Feed Ontario, plus d’un million de personnes se sont rendues dans une banque alimentaire de la province l’année dernière.
« L’insécurité alimentaire a d’immenses répercussions sur la santé, l’espérance de vie, l’estime de soi, le succès scolaire et l’emploi, a affirmé Michael McCain, président honoraire du Centre de Maple Leaf pour la sécurité alimentaire. En négligeant les personnes au moment où elles sont le plus vulnérables, nous affaiblissons l’intégrité et la force de notre société. Nous devons compter sur des solutions plus larges et plus efficaces. L’insécurité alimentaire ne se réglera pas seulement par des dons de nourriture, même si ces dons peuvent grandement aider. Nous devons nous battre pour une société plus équitable et plus saine, et pour un filet de sécurité pour chacun. »
Le symposium a mis en lumière les initiatives en cours au Manitoba, en Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador. Andrew Furey, premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, a souligné le lien entre santé et accès à la nourriture, en mentionnant que les investissements en sécurité alimentaire améliorent la santé et renforcent l’économie.
« Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas faire ces investissements, car ils créent des retombées économiques et sociales », a-t-il déclaré à propos des investissements réalisés pour s’attaquer aux déterminants sociaux de la santé et améliorer le bien-être dans sa province. Il a également fait part de son désir de travailler en collaboration et de rejoindre le Centre et d’autres organisations nationales de sécurité alimentaire afin de fixer un objectif de réduction de l’insécurité alimentaire de 50 % d’ici 2030.
D’autres tables rondes du symposium ont porté sur les progrès de la prescription alimentaire aux États-Unis comme moyen de lutter contre l’épidémie de maladies liées à l’alimentation et sur la manière de développer le mouvement de prescription alimentaire au Canada, tout en répondant aux besoins alimentaires des différentes cultures.
« L’insécurité alimentaire au Canada est un problème profondément enraciné qui exige l’attention et l’action de tous, a déclaré Sarah Stern, directrice générale du Centre de Maple Leaf pour la sécurité alimentaire. Comment se fait-il que, dans une nation aussi riche que la nôtre, des millions de personnes soient confrontées à des choix impossibles entre nourrir leur famille et payer pour des besoins essentiels tels que le loyer, les médicaments ou les services publics? Nous savons ce dont il est nécessaire, notamment une prestation d’invalidité adéquate qui permettrait à 50 % des personnes de plus de 15 ans souffrant d’insécurité alimentaire de sortir de la grande pauvreté. »
Le symposium a souligné l’urgence de collaborer avec les intervenants de tous les secteurs, y compris les partis politiques et les représentants des provinces et territoires, pour mettre en œuvre des solutions à grande échelle.
À propos du Centre de Maple Leaf pour la sécurité alimentaire
Le Centre de Maple Leaf pour la sécurité alimentaire (le « Centre »), un organisme sans but lucratif enregistré, s’est engagé à collaborer avec des parties prenantes pour réduire de 50 % l’insécurité alimentaire au Canada d’ici 2030. Il prône la mise en place de politiques publiques essentielles et investit dans le renforcement des connaissances et les programmes qui aident les gens et les collectivités à atteindre une sécurité alimentaire durable. Le Centre a été créé en 2016 et est dirigé par un conseil d’administration comprenant quatre experts indépendants.
SOURCE Centre de Maple Leaf pour la sécurité alimentaire